Ça dépend des fleurs
J'ai réalisé cette série, Ça dépend des fleurs, en hommage au peintre Louis Cane. Dans les années 70, avec d'autres artistes, il crée le mouvement support- surface. Il s'agissait de s'affranchir du chevalet, de la toile, de l'atelier. Il revient sur le motif dans les années 90 avec une série de bouquets de tulipes, subtile composition de plusieurs tableaux assemblés les uns aux autres et répétés à l'identique. Dans ses tableaux, il excelle dans cette peinture de geste que j'aime, la sureté du trait et la force émotionnelle de la couleur. On percevait clairement dans son travail la nécessaire répétition qui agit le travail de l'artiste tout au long de son œuvre.
De façon minimaliste, je prolonge ce chemin de geste et de répétition parcouru avant moi par Louis Cane et bien d'autres artistes. La peinture est un continuum, une suite de variations comme de vibrations de couleurs et de signes.
Pour cette série, conçue comme des haïkus qui se répondent les uns aux autres, j'ai travaillé par empâtement, au couteau, j'ai sculpté le motif pour un rendu épais renforçant ainsi la tridimensionnalité.
-
Bouquet -
Boutons -
Caillou -
Camée -
Entremélées -
Histoire de l’œil -
L’adagietto -
La flache -
La Louis Cane -
La Manet -
La Monory -
La Potage -
La trace de Fautrier -
La tulipe bleue -
La vulnérable -
Le Cœur des choses -
Les âmes pareilles -
Les Debré -
Les jumelles -
Les larmes de l’aube -
Les séparées -
Lourdes légères -
Mille fleurs 1 -
Mille fleurs 2 -
Mille fleurs 3 -
Les dissociées -
Mycelium -
Petite rose -
Pétale -
Quatre petites fleurs -
Remember ma sœur -
Rhizome -
Sur la terre comme au ciel -
Sur un lit de jaune -
Trouées de ciel -
Requiem pour un vitrail -
La singulière -
Le pas de deux